Introduction
“Je paie peu de charges, je suis en micro. Je garde tout le reste !”
C’est une phrase qu’on entend souvent chez les entrepreneurs en micro-entreprise. Et à première vue, c’est vrai : le régime micro est simple, rapide à mettre en place, et donne une impression de rentabilité immédiate.
Mais derrière cette simplicité, se cachent plusieurs limites… qui peuvent coûter cher à moyen terme.
Micro = charges sur le CA, pas sur la marge
Dans le régime micro, vos cotisations sociales et votre impôt sont calculés sur votre chiffre d’affaires brut, sans tenir compte de vos vraies charges.
⚠️ Conséquence :
- Même si vous avez peu de marge, vous payez quand même des charges
- Vous ne pouvez pas déduire vos frais réels (achats, déplacements, frais pros…)
- Pas d’amortissement possible sur votre matériel ou véhicule
Exemple : vous réalisez 60 000 € de CA avec 40 000 € de frais → en micro, vous serez taxé sur les 60k€, pas sur les 20k€ restants.
Une protection sociale minimale
Le régime micro est également moins protecteur :
- Couverture maladie/prévoyance limitée
- Pas ou peu de cotisation retraite complémentaire
- Pas de possibilité de déduire des contrats Madelin (mutuelle, prévoyance, PER)
➡️ En clair : Vous êtes plus exposé.
Pourquoi passer au réel peut être plus rentable
Le régime réel permet :
- De déduire toutes vos charges réelles
- De payer des cotisations uniquement sur votre résultat net
- De reconstituer une protection sociale sur-mesure
- De mieux piloter votre activité grâce à une vraie comptabilité
💡 Dès que vous avez des frais récurrents ou une activité à forte logistique, le passage au réel devient souvent plus avantageux, même si cela semble plus complexe au départ.
Conclusion
Le régime micro, c’est parfait pour tester une activité. Mais dès que l’activité se structure, qu’il y a des charges, des investissements, ou un besoin de pilotage… le régime réel devient un passage obligé.
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